Philippe Auguste Jeanron
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Philippe Auguste JEANRON fait partie de l’Ecole française du XIXe siècle.
Philippe Jeanron mêla intimement sa vie politique à sa peinture ainsi qu’à tous ses travaux de critique, d’écrits sur l’art et de Directeur des Musées.
Il fut l’un des tous premiers à peindre d’une manière réaliste, et les œuvres de ses débuts, qu’elles aient ou non un sens politique, sont en partie perdues.
Elève de Souchon et de Ségalon, il débute au Salon de 1831, avec "les Petits Patriotes" et un portrait. Il continue à prendre part aux expositions parisiennes avec des tableaux de genre.
Vers 1838, il commence à s’adonner aux paysages. Tout en continuant à peindre, il pratique la critique artistique dans la presse, collaborant en outre à la traduction de "La vie des peintres" de Vasari par L. Leclanclé (1834 – 1842) ; il écrivit beaucoup, notamment dans La Liberté et Le Journal des Arts. Une partie des jeunes artistes partageait ses opinions : Daumier, Huet, Préault… Il fonde également une société libre de peinture… Il est l’ami de Charles Jacques Millet.
A partir de 1850, il séjourna dans sa région natale, le Boulonnais. Il s’attacha aux paysages et saisit au quotidien les scènes de la vie des humbles pêcheurs. Son inspiration ne se lassait pas, il insistait sur la beauté des dunes et des plages, les plus belles entre Etaples et Ostende. Mais c’était avant tout un puissant dessinateur, qui multiplia les études et les eaux-fortes. Son univers devint alors plus serein, faisant de son œuvre une superbe découverte du littoral, livrant aussi des données significatives pour l’histoire sociale et l’ethnologie.
De 1848 à 1850, il occupa le poste de directeur des Musées Nationaux. Il favorisa une politique de commande comme par exemple : Tassaert, Millet… Il obtint de l’assemblée Constituante une somme de 2 millions pour la décoration de la galerie d’Apollon et la réparation d’autres galeries du Louvre.
De 1863 à 1869, il devint le conservateur du Musée de Marseille.