Le Bain

Le Bain est exposé au Salon des artistes français de 1888, mais n’intègre les collections nationales qu’en 1895.
A contre-jour, une jeune femme entre dans sa baignoire. Les murs de la salle de bain sont décorés d’une frise de dauphins, d’inspiration antique. L’artiste joue avec la lumière et ses reflets : elle entre par la fenêtre, se reflète sur le mur de droite, est diluée par la vapeur chaude sur la gauche.
La composition et l’attitude du modèle sont proches de certaines oeuvres d’Edgar Degas, mais la composition est une création de Prinet. Plusieurs dessins préparatoires à la toile sont connus, notamment un pastel du musée des Beaux-arts de Dijon, dont la composition est très proche.

Ce tableau a connu un vif succès et a été copié à plusieurs reprises. Trois copies, aujourd’hui dans la collection du FNAC, sont achetées au début du XXe siècle par l’Etat et déposées dans des musées de province. Le peintre néo-zélandais Charles F. Goldie, présent à Paris dans les années 1890 pour sa formation artistique, effectue aussi une copie du Bain, aujourd’hui conservée à la Auckland Art Gallery.