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Fiche Œuvre

Le Songe d’Ossian

Le Songe d’Ossian © Tous droits réservés
Artiste

Hilaire PERIE

L’artiste
Chronologie
1812
Technique
Plume, encre brune, aquarelle et gouache sur vélin
Dimensions
H. 0,66 ; L. 0,912 m
Statut administratif
Achat Ville avec participation de l'Association des Amis des musées de Castres, de la Société culturelle du pays castrais et du
Numéro d’inventaire
2001-6-1
Collection
Dessin et gravure françaises
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Le sujet, Le Songe d’Ossian, exposé au Salon de 1812, s’inscrit pleinement dans cette mode pour les récits antiques transposés dans le monde celtique imaginé par Mac Pherson (cf note complémentaire et catalogue de l’exposition « Le Songe d’Ossian », R.M.N. en 1981). « Redécouverts » en 1760 par l’érudit écossais Mac Pherson (1736 – 1796), les poèmes épiques du barde gaélique Ossian, soi-disant transcrits au IIIème siècle après Jésus-Christ, allaient connaître une vogue extraordinaire dans toute l’Europe du Nord, même après que l’on eut flairé la supercherie. Ce monde peuplé de héros fantomatiques ouvrait la création aux dimensions du rêve. Le jeune Bonaparte en fera son livre de chevet et, en 1800, il commande à Gérard et à Girodet deux tableaux ossianesques pour son château de Malmaison. Ingres réalisera à son tour un Songe d’Ossian pour la chambre de l’Empereur à Rome en 1812, année où Périé expose ce dessin au Salon.

Exécuté sur un vélin de dimensions exceptionnelles, ce dessin représente les hordes de héros barbares qui s’échappent, tels une portée musicale, de la harpe de Malvina. Un halo crépusculaire vient éclairer les eaux du torrent mugissant sur les rives duquel Ossian s’est assoupi. Périé utilise ici une étonnante technique de miniaturiste. Il exploite les propriétés de translucidité du vélin pour obtenir des effets fantasmagoriques, notamment l’irisation du disque lunaire, par l’apposition de cercles concentriques de gouache colorée au verso de la feuille.

JL Augé, 2005

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