Adam et Eve écoutant la sentence de l’Eternel.
Chronologie
Technique
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Folio 8
Provenance.
Achat à Alger par le commandant martin avant 1906; vente à la Rochelle le 22 février 1992; acquis, par préemption de l’Etat, avec l’aide du Fonds régional d’acquisitions pour les musées de Midi-Pyrénées.
Le peintre toulousain s’est inspiré, directement ou indirectement, du tableau du Dominiquin sur le même thème -mais au titr moins juridique: Dieu reprochant leur faute à Adam et Eve– qui, après avoir appartenu à Le Nôtre et ensuite à Louis XIV, se trouve aujourdh’ui conservé au musée de Grenoble. La question demeure de savoir si le peintre toulousain a pu voir cet ouvrage (qui ne sera gravé qu’en 1687) ou plutôt l’une de ses répliques ou copies. La solution, éventuellement, serait à rechercher à Rome entre 1635 et 1641 ou à Paris en 1659. Selon stéphane Loire, le tableau de Grenoble aurait pu se trouver dès 1665 – à l’époque de la réalisation du dessin de Pader- dans la collection de l’architecte des jardins de Versailles. Pourrait-on avancer cette date de quelques année encore? Ou bien Pader se serait-il rendu à Paris en 1666-1667 alors qu’il travaillait pour l’évêque de Luçon? Il nous reste quoi squ’il en soit à ajouter le nom du "correct" Dominiquin à ceux des illustres modèles de Pader.