Le Camparoulaïré ou le Marchand de champignons
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Paul Prouho
Le Camparoulaïré ou le Marchand de champignons
Provenance : fonds d’atelier resté dans la maison familiale
En 1995, la ville de Rabastens eut l’opportunité d’acquérir, de ses héritiers, l’atelier de Paul Prouho (1849-1931). Né et mort à Rabastens, Paul Prouho a travaillé aussi à Paris, Belfort et en Aveyron. Élève de Léon Bonnat, marqué par Puvis de Chavannes et le mouvement symboliste, il expose au Salon de 1877 à 1881 puis au Salon des Artistes indépendants et à l’Union artistique de Toulouse.
Poète très lié à Frédéric Mistral, il participe au mouvement du Félibrige et publie en 1931 « Meisons », Moissons pour le gerbier du Félibrige.
Portraitiste, peintre de nature morte et de paysages, il est aussi l’auteur de vastes compositions murales pour des églises ou des hôtels particuliers.
Parmi ses peintures de genre, Le Camparoulaïré est exposé au Salon de 1880. Le jeune marchand de champignons fait avancer son âne dans une ruelle du vieux Rabastens. Les femmes sur le pas de leur porte, les poules ou l’oiseau dans sa cage, évoquent avec bonheur et justesse la vie intime d’un village albigeois à la fin du XIXe siècle.