Vue du Quai d’Orsay
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Intéressé par les Arts Jubinal avait visité l’atelier de Jongkind à Paris en 1849, et envoyé le compte-rendu de cette interview au Handelsblad d’Amsterdam qui le publia le 4 Novembre 1849.
Le don du tableau à Achille Jubinal doit être le remerciement de l’artiste…Pour l’exposition Générale de Bruxelles en 1854, du 6 Août au 15 Octobre 1854, Jongkind participe à ce Salon, il envoie une vue du pont des Estacades et de l’Ile St Louis, une vue du quai d’Orsay à Paris et du pont de l’Hôtel Dieu, à Paris.
Mais, il existe 3 versions de la vue du quai d’Orsay.
Toutes les 3 montrent la même image ; la Seine vue en amont, avec le quai d’Orsay et l’Hôtel de la Légion d’Honneur à droite, les Tuileries à gauche, et le Pont National (Pont Royal) au fond ; les 3 toiles ne diffèrent que par des détails. Aucune d’entre elles ne porte plus le nom qui figure au catalogue de l’exposition de Bruxelles. L’une des 3 version se trouve au Musée Salies de Bagnères-de-Bigorre, et elle est mentionnée sur le catalogue d’exposition de la collection Jubinal du Musée en 1853 : "Vue des Tuileries et du Pont Royal, prise du bord de l’eau." Serait-ce Jubinal, "Orléaniste" dans ses débuts, qui avait substitué au mot "National" le mot "Royal" dans la désignation du pont?
La 2ème version de la vue du quai d’Orsay ne porte pas de date et se trouve dans une collection privée. Il parait peu probable qu’un tableau non daté soit envoyé par l’artiste à une exposition importante.
La 3ème toile, correspond précisément à l’idée qu’on se fait du tableau destiné l’Exposition Générale de Bruxelles. L’exécution est plus soignée que celle des autres versions, l’espace a plus de profondeur et la représentation est plus détaillée. Cette toile apparu à la vente de Drouot le 3 Mai 1935 sous le nom : " les bords de la Seine devant les Tuileries", elle se trouve aujourd’hui dans une collection particulière Américaine. Cette version est datée de 1854 (année du Salon de Bruxelles).
La 1ère version de la vue du quai d’Orsay offre cette lumière spéciale à Jongkind, rayonnante et argentée. En effet chez l’artiste le sens primordial du lieu dépend essentiellement de la lumière, d’une atmosphère et d’ailleurs, c’est cette qualité qui a tellement influencé les Impressionnistes.