Henri Loubat
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Né à Gaillac le 11 janvier 1855, fils de Jean-Pierre, fabricant de chandelles,place de la Suspèze et de Anne Gibert. Il eut deux frères magistrats. Il fut l’élève du peintre Charles Valette qui enseigna le dessin à Castres où vécut peut être jeune H Loubat. Il épouse à Toulouse Mlle Marie Arnaud en 1878(Mémorial 16 mars 1878). et décédé à Toulouse le 14 juillet 1926 et enterré au cimetière de Terre-Cabade.
Elève de M Sabin, admis à l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse, il fut l’élève de Jules de Lacger, de Gabriel Golse puis de Cabanel., durant trois ans de 1876 à 1879 (Arch Nat A J 52/248)
En 1876, cette école lui décernait le grand prix Suau avec « Alexandre recevant la lyre de Pindare » et partit poursuivre ses études à Paris et en 1884, le nommait adjoint du Professeur Garipuy pour les cours de modèle vivant et de peinture. Il devait rester professeur à l’école des Beaux-Arts jusqu’à sa mort. La ville de Toulouse et son Ecole conservent précieusement son souvenir.
Dès 1877, il expose à Toulouse son portrait à l’Exposition et deux ans après, il envoie à Castres trois autres portraits (M. Z. C., de M. Loubat et de M. Pierre Loubat)
En 1879 il ouvre deux classes de dessin et de peinture pour jeunes gens et jeunes filles .En 1879 médaille d’argent à Castres pour 3 portraits .Le talent du Maître Henri Loubat est unanimement reconnu ; ses qualités de portraitiste, en particulier, l’ont placé au premier rang parmi les peintres de son époque
1881 Expose au Salon le portrait de Rigal.
Il a formé un grand nombre d’élèves qui cultivent sa mémoire.
En 1885 pose sa candidature de professeur de la classe de fragments de ronde-bosse
En 1888 nommé professeur titulaire de la classe d’antique et professeur de dessin à l’école professionnelle supérieure ainsi qu’aux établissements Sirven
En 1891
Expositions toulousaines
Salons nationaux, Salon des Champs-Elysées, Salon des Artistes Français depuis1902, salon des Méridionaux (1911)
En 1934 exposition de ses œuvres à Gaillac (23 œuvres)
Son atelier toulousain était rue des Paradoux où il travaillait avec sa fille.