Testament d’Ingres
Chronologie
Technique
Numéro d’inventaire
Le vendredi 16 avril 2004, une version inédite du testament d’Ingres datée de 1854, passait en ventes aux enchères à Paris à l’Hôtel Drouot Richelieu.
Le musée a pu l’acheter grâce au dispositif de la préemption et enrichir ainsi son fonds de manuscrits du peintre encore très pauvre en pièces importantes.
Or, ce document est d’un intérêt tout à fait exceptionnel. Il précède de plus de douze ans le seul testament connu à ce jour, celui du 28 août 1866. On y constate que la ville de Montauban ainsi que le musée Ingres y sont déjà mentionnés (alors que ce dernier n’existe pas encore sous ce nom) comme récipiendaires principaux, aux côtés de sa seconde épouse, Mme Delphine Ingres, née Ramel.
Il sera désormais possible grâce à cette acquisition, de faire une étude comparée des deux testaments afin de voir précisément ce que la Ville de Montauban et son musée ont gagné ou perdu entre les deux versions.
Avec ce manuscrit, étaient joints deux copies du testament de 1866, le faire-part de décès du peintre ainsi qu’une lettre autographe de Quatremère de Quincy annonçant à Ingres sa nomination à l’Institut.