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Fiche collection

La peinture du XIXè siècle

Centrées autour de la figure d'Ingres, les collections de peinture du XIXème proposent un riche ensemble renforcé par les oeuvres graphiques des collections du musée.
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Étude de noir d’après le modèle Joseph, de Théodore Chassériau

Étude de nègre d’après le modèle Joseph

Théodore Chassériau
Musée Ingres Bourdelle

Torse d’homme

Jean-Auguste Dominique Ingres
Musée Ingres Bourdelle

Classiques et Romantiques

Prosper Debia
Musée Ingres Bourdelle
l’Enfance de Bacchus

l’Enfance de Bacchus

Jean-Antoine Raymond Balze
Musée Ingres Bourdelle
Funérailles de Lope Vega

Funérailles de Lope de Vega

Paul Jean Étienne Balze
Musée Ingres Bourdelle
Etude pour la République

Étude pour la République

Armand Cambon
Musée Ingres Bourdelle
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Bien que leurs provenances soient variées, les collections de peinture du XIXe siècle constituent un fonds cohérent de peinture française, essentiellement centré sur une partie du siècle.

Peintures d’histoire, portraits, paysages et natures mortes sont représentés par les œuvres de seulement quelques peintres montalbanais. Cet ensemble est conforté et renforcé par l’importance des œuvres graphiques qui, en regard des collections de peinture, fournissent une véritable matière pour la connaissance de la peinture française de 1800 à 1860.

Autour de la personnalité d’Ingres sont rassemblées des œuvres du maître, celles de son entourage – son professeur Roques, ses condisciples dans l’atelier de David ou des amis, celles de ses élèves. Aux côtés des peintures originales figurent une somme importante de copies du XIXe siècle d’œuvres de la Renaissance italienne, signées de la main d’Ingres ou de celle de ses élèves. En contrepoint, le musée conserve quelques œuvres de l’école romantique.

Les œuvres d’Ingres
Le musée conserve aujourd’hui trente-huit peintures ou études de la main de Jean-Auguste Dominique Ingres ou de son atelier, constitué à partir du fonds d’atelier du peintre (legs de 1867). Cet ensemble compte deux œuvres importantes : « Le Songe d’Ossian » et « Jésus parmi les Docteurs », des copies d’après Raphaël, mais aussi des études peintes et des vues d’Italie. Les autres œuvres d’Ingres ont été acquises par la ville (dès 1842 pour le Portrait de Belvèze jusqu’à la plus récente en 1990), ou correspondent à des legs ou des dons : legs Gatteaux (1884), legs Armand Cambon (1885), legs Gustave Cambon (1916), legs Lapauze (1928), don Pomaret (1935), legs Fournier (1937), don Gruger (1949), don Hermant (1974) et des dépôts de l’État effectués entre 1951 et 1954.

La richesse de l’ensemble permet de suivre le parcours et la carrière du maître de Montauban. Ainsi, de la période parisienne, avant l’obtention du Prix de Rome, le musée conserve un torse d’homme et deux académies.

Plusieurs portraits évoquent les années 1801-1806, pendant lesquelles le peintre attend son départ pour Rome. Ainsi exerce-t-il son art en peignant le visage d’amis ou de parents. Parmi ces œuvres figure le « Portrait de Bartolini », le « Portrait du père d’Ingres », celui de ses amis Gilibert et Belvèze, le « Portrait du jeune homme » à la boucle d’oreille. De cette époque date également la copie de « La Madone Mackintosh », d’après une version de Bourdon de l’œuvre de Raphaël.

Entre 1811 et 1820, Ingres est à Rome. Il réalise alors des travaux de pensionnaire comme en témoigne l’étude de la « Tête de Jupiter » réalisée pour « Jupiter et Thétis » . Après avoir quitté la villa Médicis, il exécute de nombreux portraits, pour subvenir à ses besoins ou destinés à des amis tel que « Madame de Lauréal et son fils » et se consacre à la peinture d’histoire, grâce à des commandes obtenues par l’intermédiaire de Granet. En témoigne « Le Songe d’Ossian »qu’Ingres racheta en 1835 lors de son second séjour italien. Il compose de nombreuses scènes historiques comme « Le Duc d’Albe à Sainte-Gudule » et illustre des poèmes comme ceux du Tasse ou de l’Arioste qui lui inspire les premières études consacrées à « Roger délivrant Angélique ».

Il copie également des œuvres de Raphaël ou de Tassi et produit des paysages – œuvres contestées, dont deux sont aujourd’hui attribués à Alexandre Desgoffe. À la fin de cette première période romaine, il termine « Jésus remettant à saint Pierre les clefs du Paradis », commande pour l’église de la Trinité-des-Monts.

À Florence, entre 1820 et 1824, il réalise à nouveau des copies des œuvres de Raphaël « Autoportrait » et « La Madone du Grand Duc ». Il entreprend « Le Vœu de Louis XIII », destiné à la cathédrale de Montauban, œuvre pour laquelle le musée conserve le modello et une étude pour les mains du roi.

De retour à Paris, après le succès remporté au Salon par « Le Vœu de Louis XIII », Ingres reçoit la commande de « L’Apothéose d’Homère » pour les nouvelles salles du Louvre et du « Martyre de saint Symphorien » pour la cathédrale d’Autun. Ces œuvres sont représentées ici par des études : six pour la première composition, et deux pour la seconde.

De la période du second séjour à Rome d’Ingres, le musée conserve une étude pour « Antiochus et Stratonice ».

La fin de la carrière du peintre est quantitativement moins représentée dans les collections. Celles-ci comprennent cependant des œuvres importantes : « Roger délivrant Angélique », acquis par la ville en 1844, le « Portrait de Madame Gonse », un des deux portraits datant du Second Empire encore conservés en France, l’esquisse du « Portrait de Mme Moitessier » assise et « Jésus parmi les Docteurs », commandé par la reine Marie-Amélie pour la chapelle du château de Bizy.

Les amis d’Ingres
Autour d’Ingres sont rassemblées des œuvres réalisées par ses maîtres, faites par son père, Joseph Roques, professeur à Toulouse, puis enfin celle de David.
D’autres œuvres exécutées par la génération précédant celle d’Ingres figurent dans cette collection, peintres par Peyron, Durameau, Taillasson et Garnier.
Les œuvres de ses amis, fréquentés à Rome, comme celles d’Alaux – qui laisse un intéressant témoignage sur l’atelier d’Ingres à Rome en 1818 -, de Louise Sarazin de Belmont ou de l’épouse de Calamatta, sont entrées pour certains par le legs de 1867. On rattachera à ce groupe celles du Montalbanais Prosper Debia, données en 1923, ainsi qu’une œuvre d’un ami de Stürler, « L’Education à Sparte par Mussini ».

Les élèves d’Ingres
Les collections de peinture du XIXe siècle comprennent un nombre important de tableaux et de copies réalisés par les élèves d’Ingres. Celles-ci proviennent essentiellement du legs de 1867, d’achats de la ville, de dépôts de l’État, des legs Gatteaux et Cambon, du don Paul-Cazes.
Autour des deux fonds Cazes et Cambon, on remarque les œuvres de Amaury-Duval (Eugène-Emmanuel Pineu-Duval), Appert, Paul et Jean Antoine Raymond Balze, Bard, Théodore Chassériau, Alexandre Desgoffe, Etex, Hippolyte et Paul Flandrin, Haro, Paul Jourdy, Louis Lamothe, Lehmann, Armand Leleux, Jean Montessuy, Victor Mottez, Pichon, Stürler (voir catalogue de l’exposition de 1999).

Depuis le legs Michelet en 1899, les collections du musée renferment quelques œuvres romantiques, notamment des paysages de Paul Huet et une Madeleine repentante de Tassaert. À partir de 1951, Daniel Ternois, ancien conservateur du musée, pour offrir un contrepoint aux œuvres d’Ingres, s’est employé à accroître ce fonds en obtenant des dépôts de l’État. C’est ainsi que le musée obtint une œuvre de Delacroix, une étude pour le Radeau de la Méduse de Géricault, ou encore une Femme nue debout de Chassériau.

Parmi ces collections entrées par le hasard des dons et des dépôts, on distinguera un certain nombre d’œuvres d’inégale qualité de peintres montalbanais, actifs entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle. Citons André Albrespy, Félix Bouisset – qui fut conservateur du musée après la mort de Cambon , Firmin Bouisset, Louis Cabannes, Louis Cazotte, Gaston Célarié, L. Combes père et fils, B. De Gironde, Lacoste-Rigail, Henri Marre et Henri Nazon.

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Musée Ingres Bourdelle

Musée Ingres Bourdelle

Montauban | 82
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