Autoportrait
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
Le décès d’Henri Rachou survenu à Toulouse à l’âge de 89 ans le 1er décembre 1944, passe étonnamment inaperçu. Aucune exposition posthume ni véritable hommage ne vient saluer le peintre et le grand commis de la cité. La Société des Méridionaux en particulier, dont Rachou fut pourtant membre d’honneur au titre de directeur du musée des Augustins (Toulouse) entre 1920 et 1941, ne fit pas cas du départ de celui qui l’avait tant aidé…
La ville de Toulouse pense tout de même à honorer l’artiste en baptisant en 1947 de son nom l’ancienne rue Saint Jean-Baptiste dans le quartier du Busca, tout près de la maison du peintre.
Débute alors une longue période d’oubli, à peine secouée par le remarquable legs au musée Toulouse-Lautrec et le réveil des collectionneurs à l’occasion de la vente publique des deux tiers de
“l’atelier”. Le peintre a peu produit on le sait, et cette vente massive raréfie d’autant le marché dans les années qui suivent. Quelques tableaux ressortent bien ensuite dans les ventes et galeries, mais une part importante des huiles demeurent toujours en mains privées.