Moine en prière (aux Augustins)
Chronologie
Technique
Dimensions
Statut administratif
Numéro d’inventaire
A l’instar des productions contemporaines des Toulousains Henri Martin ou Casimir Destrem qui comme lui ont tenté l’aventure parisienne, les toiles de la fin des années 1890 sont aux compositions symbolistes silencieuses. Les titres de tableaux de Rachou qui manquent aujourd’hui pour la plupart à l’appel, révèlent ce penchant intimiste : Souvenir (1894), Prière (1894), Soir (1895, Soir au crépuscule (1897)… et un tropisme vers des scènes de plus en plus désincarnées, livrées à la seule introspection. Ses références marquées oscillent entre l’esthétique des artistes de la première Renaissance italienne et l’école préraphaélite.
Le paysage, presque toujours toulousain, apparaît enfin dans l’oeuvre et se mêle étrangement à la nature morte, pour donner des toiles énigmatiques qui marquent les dernières oeuvres du siècle. Rachou fait alors de plus en plus en plus souvent des allers-retours vers sa ville natale où il aime peindre les galeries vides du musée des Augustins, créant l’étrange impression d’une belle endormie.