Buste de Krishnamurti
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Bourdelle avait rencontré le philosophe hindou en 1925, grâce à son amie peintre et philosophe, Marie Bermond, éprise d’Inde et de théosophie. Il s’agit ici d’un des derniers portraits réalisés par le sculpteur. Maître de son art, il est désormais détaché de l’étude réaliste de ses débuts. La conception de cette effigie obéit aux lois de la géométrie, de la symétrie et de l’harmonie, principes soulignés par une base en forme de double triangles évoquant le mysticisme de l’auteur de se » libérer du connu « . Devant l’impression de force intérieure qui se dégage de ce portrait, on ne peut manquer de songer à la belle phrase d’André Suares disant : » tous les hommes et les femmes sculptés par Bourdelle sont cent fois plus eux-mêmes dans le bronze et le pierre que dans leur enveloppe naturelle «