Berger et ses trois muses
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
« Ce sont les muses porteuses de lyre qui montent comme des écharpes flottantes dans un ciel tendre au-dessus des prairies élyséennes où se reposent les sages ».
Albert Fleury, 1905.
Les relations avec Joséphin Péladan, fondateur des Rose-Croix, devinrent rapidement peu amènes d’autant plus que, si Henri Martin choissait encore ses sujets parmi ceux préconisés par les Rose-Croix, sa technique déjà quasi-impressionniste en faisait un renégat ; aussi le Sâr déclara-t-il en 1895 : « un Dante au pointillé, celui d’Henri Martin regarde voleter trois Béatrices… Cela n’a d’idéaliste que le sujet, le procédé est laid, traiter l’alylghuerie au pointillisme ! ». Les muses vêtues de blanc, laurées d’or ou jouant de la lyre, volent d’œuvre en œuvre, animant de la même façon les causses printaniers ou Le Bois sacré (1899), illustrant le thème virgilien de l’Age d’or.
Ancienne collection Paul Riff, oeuvre acquise avec l’aide du FRAM, du Fonds du Patrimoine, du Conseil Général du Lot et de l’Opération Mécénat.