Jeune Femme à la robe fleurie
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La période symboliste d’Henri Martin est riche en figures féminines, souvent allégoriques, représentant par exemple la Douleur ou la Fatalité, ou bien des muses ou de pensives jeunes filles. Cette jeune femme, si elle semble concentrée, absorbée en elle-même, n’est pas pour autant tourmentée. Son regard bleu, sans pupille, est vague, comme se portant vers une autre dimension. L’arc parfait de ses sourcils répond à l’ovale de son visage. Légèrement dans la pénombre, celui-ci est encadré par une chevelure sombre, où l’on semble discerner un ornement ou une fleur. Les deux bandeaux légèrement dissymétriques se terminent sans doute en chignon sur la nuque : cette coiffure, inspirée par la Renaissance italienne, fut mise à la mode par la danseuse Cléo de Mérode. La robe gris-bleu aux larges manches bouffantes est semée de pensées, illustrant le symbolisme plus subtil qu’Henri Martin privilégie alors de plus en plus. L’arrière-plan présente une épaisse frondaison dont le vert bleuté laisse place dans la partie inférieure à des trouées plus lumineuses.
Ancienne collection Paul Riff, oeuvre acquise avec l’aide du FRAM, du Fonds du Patrimoine, du Conseil Général du Lot et de l’Opération Mécénat.