Plan au sol de la cathédrale Saint-Alain et de son cloître
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Il s’agit d’une huile sur toile montée sur simple châssis, de 74 x 63 cm ; la toile est signée d’un certain Vimenet et datée de 1615. Elle représente le plan au sol de la cathédrale et de son cloître et détermine sous forme de petits rectangles les emplacements numérotés de toutes les sépultures présentes dans les lieux.
Ce document est de toute première importance ; il manque malheureusement beaucoup d’éléments pour faire parler ce plan, à commencer par le tableau de correspondance entre ces séries numérotées et les noms des familles. Le cloître, haut lieu de sépultures a disparu au début du XIXe siècle, quant au sol de la cathédrale, il a été plusieurs fois refait depuis. Lorsque le baron de Guilhermy visite et décrit minutieusement l’édifice en 1857, il ne dit rien d’éventuelles pierres tombales et inscriptions au sol. Tout a déjà disparu. On sait par les archives que le plomb de nombreuses sépultures de la cathédrale a été fondu à la Révolution.
On décèle cependant des couleurs différenciées, et l’on suppose certains emplacements « réservés ». On sait par tradition que les évêques et prévôts du chapitre décédés à Lavaur ont souvent été enterrés dans la partie la plus sacrée : le chœur liturgique réservé aux chanoines et membres du chapitre canonial, et plus près du maître-autel pour certains, comme dans le cas du bel enfeu aménagé à la Renaissance pour le repos de l’évêque Simon de Beausoleil.