Erotiques d’Ingres
Chronologie
Technique
Dimensions
Numéro d’inventaire
Ce dessin a été acquis à la suite de l’exposition que nous avions consacrée à Henri Cueco en 2010. Il est le fruit du dialogue de l’artiste avec les dessins ou les peintures du maître de Montauban.
C’est une véritable plongée dans le fonds montalbanais qui a permis au peintre corrézien de faire naître dans le secret de son atelier une centaine d’œuvres, réalisées entre 2008 et 2009.
Parmi elles, nous avons choisi cette grande feuille brune marouflée sur toile, au format spectaculaire, qui condense la citation de plusieurs dessins d’Ingres conservés à Montauban, dits « dessins érotiques », dont la plupart ne sont en fait que des copies d’œuvres maniéristes illustrant les amours des dieux et diffusées par les gravures de Giulio Bonasone ou de René Boyvin.
Les formes d’Ingres sont alors répétées à l’infini par Cueco, selon une méthode chère à l’artiste qui cherche ainsi à perdre le sens premier de la forme, un peu comme quand on répète un mot trop longtemps : « La série empêche le regard d’aller au-delà de ce que l’on voit », nous dit-il en guise d’explication.