Judith et Holopherne

Judith et Holopherne illustre un épisode de l’ancien Testament. Cette grande composition décorative est la seconde oeuvre importante de l’artiste après le Combattant espagnol (1936), peinte à Paris et datant de sa meilleure période, celle d’avant la guerre de 1939-1945.Toutes deux sont conservées au musée Goya.
Outre les réminiscences de l’art italien de la Renaissance (Judith, groupe des muletiers) mélées à des accents d’Art nouveau (danseuse, à droite) l’ensemble de la composition, par son rythme, la conception symbolique du paysage et sa sobriété tire son inspiration de l’antique. Si l’on retrouve le réalisme robuste et expressif du Combattant espagnol dans le groupe des gueux et des Anciens autour de Judith, le dessin est plus souple et les expressions plus fouillées.
(M.P. Romanens, 1991)